NeilFactory : film soundtrack composer

Publié le par Francky

Symbiose totale entre les réals et les muzikos ! Même si Franck et Jean-Stéphane n’étaient pas allés chercher Lionel et Etienne par hasard, le courant passe vraiment très bien malgré la distance et les échanges fusent pendant tout le travail de création musicale. Avis conformes sur La Vieille qui roulait au super, mêmes idées et sensibilités artistiques, nombreuses influences communes: encore une « vraie » rencontre qui ira au-delà du film ! Afin de mieux vous les présenter, car ils sortent rarement de l’ombre, voici le vieil interview de Lionel Bansept et Etienne Bellon de Neilfactory (*), les auteurs de la vieille musique du film.

 

(*) Neilfactory, c’est un peu la branche « indépendante » de Masterfactory.

 

Lionel, Etienne : de quelle(s) planète(s) venez-vous?
D'une formation musicale classique, nous sommes des musiciens autonomes... Nous avons une formation de base en solfège mais c'est avant tout une "expression" qu'on développe à notre façon avec divers instruments, outils. Il est clair que pour la musique symphonique nous avons dû apprendre la base "orchestrale" pour utiliser toutes les sonorités et leurs placements dans l'espace par exemple, mais c'est une chose dont vous vous sentez capable ou non. Il y a la théorie, mais en pratique, l'on sait tout de suite si l'on veut continuer: car la passion et la volonté fabriquent aussi le savoir faire.  

voici la "tronche" de Lionel BANSEPT dans son lieu de créations....

 

Se remettre constamment en question, explorer de nouveaux territoires : Nous essayons d'apporter à chaque nouvelle composition quelque chose de nouveau pour éviter de "tourner en rond" tout en gardant si possible notre "signature", comme l'art en général d'ailleurs.

 

Nous sommes très influencés par la culture américaine, nous sommes même assez friands des séries, film US... Pour les séries TV pas exemple, ils y en a certaines où la qualité, la sensibilité sont fantastiques. Nous percevons la musique comme une "image" aussi. C'est une vision "auditive". Elles ont  beaucoup de point en commun. Elle permet aussi de faire ressentir des émotions fortes. Nous voyons personnellement toujours des couleurs, des situations lorsque nous composons un morceau. D'ailleurs, il est souvent très courant que lorsque nous travaillons sur un thème, même hors commande, nous nous donnons un lieu, une époque, une histoire tout autour de la musique. Cela nous donne une direction, un but puis nous "entraîne" pour réagir vite et bien pour des projets futurs...

 

Masterfactory, c’est quoi ? Un collectif ?

C'est un groupe de deux musiciens passionnés par la musique de film mais qui sont tout deux en statuts d’artistes indépendants (Régime BNC).

 

Pourquoi avoir rejoint le projet ?

Son professionnalisme fait par des passionnés. C'est très motivant de collaborer avec des personnes qui ne font pas spécialement des films pour s'appeler "réalisateurs". Puis, le fait d'avoir une "voix off" en coordination avec la musique donnera plus une histoire "racontée" ou l'on s'assoit, on écoute et on se laisse porter par la narration. L'histoire est sympathique avec surtout cette caricature des personnages qui fait très BD...  

 

Comment trouvez-vous le titre ?

C'est un titre "décapant"! Le paradoxe du mot vieille avec super (carburant) laisse présager la super mamie qui va vous en faire voir de toutes les couleurs...

 

Comment bossez-vous et quel matériel utilisez-vous ?

Nous travaillons en gros et de plus en plus sur des soft informatiques, des instruments virtuels. Puis en hardware sur des claviers, samplers, expandeurs.

 

(Lionel) «Etienne m'a fait découvrir l'informatique il y a très peu de temps en fait. Avant, je travaillais tout en hardware (séquenceur, sampleur, expandeurs...), c'était très coûteux et très limité, j'étais "anti-PC"! Mais, petit à petit, je me suis rendu compte des possibilités de l'ordinateur et de la qualité des logiciels. De jours en jours, ils se perfectionnent et surtout ce que l'on peut faire aussi. J'aime encore m'entourer de machines, mais qui interviennent peu maintenant. Dernier exemple en date, SNOW BY NIGHT, a entièrement été composée avec un instrument virtuel (Orchestra Symphonic Silver, de chez Easwest Quantum Leap). Vous avez, comme le hardware, un générateur de sons mais dans ce cas, 80 instrumentistes différents à votre disposition... que vous "dirigez" en composant élément par élément, piste par piste, note par note sur une partition. Cela fonctionne après comme un synthétiseur, piloté par un PC, avec un réel visuel, boutons, potentiomètres où toutes les parties instrumentales sont écrites... Imaginez votre PC se transformant en un clic en tel où tel instrument, au lieu d'e nécessiter 15 synthétiseurs par exemple; Et tout est numérique, pas de souffle... C'est une révolution! »

 

Pour écouter SNOW by NIGHT cliquez ici 

 

Pour découvrir le reste de leurs créations musicales, rendez-vous sur http://neilfactory.com

 

Si vous souhaitez laisser un commentaire ici même, Lionel et Etienne vous répondront directement.

 

Publié dans Musique

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N
<br /> <br /> Bsr, <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Désolé  "LOST IN PARADISE" est soumis contractuellement avec une société USA.<br /> <br /> <br /> Cdt<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - Neil<br /> <br /> <br /> <br />
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H
Bonjour, je suis tombé sur un de vos morceaux via internet "lost in paradise". Ma question est la suivante, est-il possible de l'utiliser pour un standard téléphonique ? si oui, quelles en seraient les conditions financières ? merci. C'est pour un standard téléphonique d'une entreprise française. Cordialement. Henry
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T
Clap Clap (et oui comme au ciné)<br /> mais c'est pour féliciter chaleureusement facto en particulier<br /> <br /> à bientôt !
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Merci d'être venu sur mon site, je t'ai mis dans mes liens.<br /> Amicalement. Marie
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